petite réfléxion dont je suis content
US
Uniques, nous sommes, seulS.
Uniques donc différents dans une masse de créatures portant en elle le même mal identique, nous ne sommes seuls qu'au contact de l'autre...
Cet autre en qui l'on cherche autant la différence que la similitude de cette même différence qui nous rend unique.
Nous sommes Ourobouros. Paradoxes et paradigmes règnent sur nos vies.
Perdus dans cet anneau de Moebius, nos esprits faibles aux possibilités infinies ne cessent de vouloir étalonner et quantifier des concepts qui nous dépassent.
Nous nous débattons dans cette nasse de clichés confortables dans une autoflagellation orchestrée par les sociétés que nous construisons de par notre instinct grégaire. Elevez un mouton seul et il sera aussi intelligent qu'un chien ; élevez le dans la multitude et vous aurez... Ben, l'histoire de Panurge nous a donné un parfait exemple du résultat à attendre...
Mais, me direz vous, il y'a en nous ce besoin de ne pas être seul, de se réchauffer les uns auprès des autres, de se connaitre pour apprendre les uns des autres, se pousser, se confronter, s'aimer parfois, s'attacher souvent...
Et souffrir...
Souffrir de se perdre.
De l'indifférence quand l'un différent de vous diffère sans doute un peu trop pour vous considérer comme un frère.
De la haine de l'autre, qui ne peut souffrir de vous voir sourire à sa place d'un bonheur somme toute relatif à sa propre échelle de valeur.
De l'Amour de l'autre, ce complémentaire, qui met du même le coup le doigt juste là où ça fait mal, vous démontrant par sa seul absence, le côté intimement nécessaire de sa présence et par là même à quel point on est faibles.
Alors on a peur.
On peut se jeter à corps perdus dans des relations stériles pour tenter de l'oublier.
On peut s'isoler et fuir ce contact qui nous rappellera toujours que l'autre n'est pas nous, qu'il à en lui cette partie qui nous manque.
On peut singer l'autre on se complaisant de nos similitudes illusoires.
On peut se nourrir de nos différences dans un grand brassage duquel ne sortira au final qu'une seule vérité.
Cette vérité qui nous pousse à se rapprocher malgré les épines de nos rivalités dans la course ridicule de nos esprits trop petits pour penser autrement.
Celle qui nous terrorise au point de nous glacer les os. Ce froid que l'on ressent, presque douloureux quand la terreur nous envahit.
Celle qui pousse tous nos artistes à créer pour peupler ce vide qu'il laisse derrière elle.
Uniques, nous sommes, seulS.
Uniques donc différents dans une masse de créatures portant en elle le même mal identique, nous ne sommes seuls qu'au contact de l'autre...
Cet autre en qui l'on cherche autant la différence que la similitude de cette même différence qui nous rend unique.
Nous sommes Ourobouros. Paradoxes et paradigmes règnent sur nos vies.
Perdus dans cet anneau de Moebius, nos esprits faibles aux possibilités infinies ne cessent de vouloir étalonner et quantifier des concepts qui nous dépassent.
Nous nous débattons dans cette nasse de clichés confortables dans une autoflagellation orchestrée par les sociétés que nous construisons de par notre instinct grégaire. Elevez un mouton seul et il sera aussi intelligent qu'un chien ; élevez le dans la multitude et vous aurez... Ben, l'histoire de Panurge nous a donné un parfait exemple du résultat à attendre...
Mais, me direz vous, il y'a en nous ce besoin de ne pas être seul, de se réchauffer les uns auprès des autres, de se connaitre pour apprendre les uns des autres, se pousser, se confronter, s'aimer parfois, s'attacher souvent...
Et souffrir...
Souffrir de se perdre.
De l'indifférence quand l'un différent de vous diffère sans doute un peu trop pour vous considérer comme un frère.
De la haine de l'autre, qui ne peut souffrir de vous voir sourire à sa place d'un bonheur somme toute relatif à sa propre échelle de valeur.
De l'Amour de l'autre, ce complémentaire, qui met du même le coup le doigt juste là où ça fait mal, vous démontrant par sa seul absence, le côté intimement nécessaire de sa présence et par là même à quel point on est faibles.
Alors on a peur.
On peut se jeter à corps perdus dans des relations stériles pour tenter de l'oublier.
On peut s'isoler et fuir ce contact qui nous rappellera toujours que l'autre n'est pas nous, qu'il à en lui cette partie qui nous manque.
On peut singer l'autre on se complaisant de nos similitudes illusoires.
On peut se nourrir de nos différences dans un grand brassage duquel ne sortira au final qu'une seule vérité.
Cette vérité qui nous pousse à se rapprocher malgré les épines de nos rivalités dans la course ridicule de nos esprits trop petits pour penser autrement.
Celle qui nous terrorise au point de nous glacer les os. Ce froid que l'on ressent, presque douloureux quand la terreur nous envahit.
Celle qui pousse tous nos artistes à créer pour peupler ce vide qu'il laisse derrière elle.
Uniques, nous sommes, seulS.
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